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Les pays du Golfe retirent leurs observateurs de Syrie

Le Conseil de coopération du Golfe a en outre demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de faire pression sur Damas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Depuis son arrivée en Syrie, la mission d'observation de la Ligue arabe est très critiquée pour son impuissance à faire cesser la répression. (SANA / AFP)

La mission arabe en Syrie est-elle encore utile ? La question se pose après que les monarchies du Golfe ont décidé, mardi 24 janvier, d'emboîter le pays à l'Arabie saoudite et de retirer leurs observateurs du pays. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a en outre demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de faire pression sur Damas.

Pour le CCG, le régime de Bachar Al-Assad ne se conforme pas au plan de sortie de crise prévu par la Ligue arabe. Ce protocole prévoit notamment un arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait des chars des villes et la libre-circulation des médias étrangers et des observateurs. Mais aucune des clauses n'a été respectée.

Plus que seize nationalités parmi les observateurs 

Lundi, les autorités syriennes ont rejeté une nouvelle initiative arabe adoptée dimanche au Caire (Egypte). Celle-ci prévoit à terme un départ du président Al-Assad.

L'Arabie saoudite, chef de file du CCG qui regroupe également le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le sultanat d'Oman et le Qatar, avait annoncé dimanche le retrait de ses observateurs de la mission arabe. Celle-ci est très controversée depuis sa mise en place le 26 décembre dernier. 

Ce retrait met en tout cas à mal l'unité de la Ligue arabe. Une fois que les observateurs de ces six pays auront quitté le sol syrien, l'organisation présente sur place ne regroupera plus que seize nationalités.

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