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La Syrie demande à la France, aux Etats-Unis et à la Turquie de quitter "immédiatement" la Syrie

"La bataille contre le terrorisme est presque terminée", a justifié le ministre des Affaires étrangères syrien, dénonçant une "coalition internationale illégitime dirigée par les Etats-Unis".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le ministère des Affaires étrangères syrien Walid Al-Moualem à la tribune de l'Organisation des Nations Unies, le 28 septembre 2018. (DON EMMERT / AFP)

Les forces militaires des Etats-Unis, de la Turquie et de la France doivent quitter "immédiatement" la Syrie, a réclamé samedi 28 septembre à l'ONU le chef de la diplomatie syrienne, Walid Al-Moualem, en appelant aussi les réfugiés syriens à regagner leurs lieux d'origine dans le pays.

"Elles doivent se retirer immédiatement et sans aucune condition", a-t-il affirmé devant l'Assemblée générale annuelle des Nations unies, en dénonçant une "coalition internationale illégitime dirigée par les Etats-Unis", déployée en Syrie "sous prétexte de combattre le terrorisme".

"La bataille contre le terrorisme est presque terminée"

"La bataille contre le terrorisme est presque terminée", a d'autre part déclaré le ministre syrien, en précisant que Damas n'en aura vraiment fini qu'après avoir "purgé (la Syrie) des terroristes et des présences étrangères illégales". 

Pour Damas, "la situation aujourd'hui sur le terrain est plus stable et sûre" et "toutes les conditions sont réunies pour permettre le retour volontaire des réfugiés", a poursuivi Walid Al-Moualem. La Syrie a demandé "une aide internationale" pour ce retour, mais "certains pays propagent des peurs irrationnelles, politisent une question qui ne devrait être qu'humanitaire", a déploré Walid Al-Moualem, sans donner de noms.

Pour la reconstruction du pays, "la priorité sera accordée à nos amis". Les autres "ne sont ni conviés ni les bienvenus", a-t-il martelé, alors que la Russie a aussi réclamé la veille à la même tribune de l'ONU une aide internationale pour contribuer à cette reconstruction. Les Etats-Unis, la France et l'Allemagne refusent toutefois toute aide, notamment de l'Union européenne, sans visibilité et réel engagement sur une solution politique.

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