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Évacution d'Alep-Est : il n'y a "pas d'hommes armés" dans les convois humanitaires, selon le CICR

L'évacuation des habitants d'Alep-Est devrait continuer vendredi, après plusieurs interruptions. Pour Frédéric Joli, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), les convois ne comportent pas d'hommes armés.

Article rédigé par franceinfo
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La population d'Alep évacuée par un convoi du Croissant-Rouge, le16 décembre 2016. (STRINGER / AFP)

L'évacuation des habitants des quartiers est d'Alep s'effectue tant bien que mal, vendredi 16 décembre. Elle a été suspendue peu après son commencement, sur décision des forces du régime. Trois convois humanitaires ont pu quitter la dernière enclave tenue par les rebelles syriens. Environ 3 000 civils et 40 blessés ont été évacués, a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargé de l'évacuation.

Sur franceinfo, Frédéric Joli, porte-parole de l'organisation, a affirmé que les "convois ne comportaient que des civils, des blessés ou des malades. Il est évident que dans ce genre de convois, il n'y a jamais d'hommes armés". Frédéric Joli espère le maintien de la trêve : "Il faut qu'on mette à profit ce temps de trêve pour commencer à acheminer une deuxième vague d'évacuation."

Les humanitaires ne règleront pas le conflit syrien

"Dans Alep-Est, il y a encore des gens coincés et d'autres qui ne veulent peut-être pas partir. Il faut assurer les norias d'évacuation, mais aussi avoir un vrai accès humanitaire pour continuer à assister toujours mieux les populations qui sont toujours bloquées", explique-t-il. Frédéric Joli ajoute : "Il y a une pénurie de fioul, alors que c'est l'hiver. Il n'y a pas d'électricité. Les conditions sont épouvantables."

Selon Frédéric Joli, "c'est la politique qui va régler le conflit syrien, ce ne sont pas les humanitaires." En attendant, "on essaie de faire ce que l'on peut avec le Croissant rouge syrien", conclut-il.

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