Retour forcé en Arabie Saoudite pour un jeune journaliste accusé de blasphème sur Twitter
Le jeune homme avait publié
sur son compte Twitter une conversation fictive, jugée blasphématoire, entre
lui et le prophète Mahomet. Il a fui son pays après avoir reçu des menaces de
mort.
Son avocat a dénoncé une procédure illégale en indiquant qu'il
avait obtenu une décision de justice pour empêcher l'expulsion de son client. Il redoute que le jeune
homme ne puisse bénéficier "d'un procès équitable" en Arabie
Saoudite. Il risque de surcroît la peine de mort s'il est reconnu coupable
d'apostasie, a expliqué Me Nor à l'Associated Press. Amnesty International a
demandé la remise en liberté de Hamza Kashgari, un "prisonnier
d'opinion ".
L'organisation
de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a de son côté souligné que
le journaliste risque en Arabie Saoudite "une condamnation pratiquement
certaine et la peine de mort pour accusations d'apostasie."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.