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Quelque 800 soldats français déployés au Mali

Le ministre de la Défense a annoncé que 1.700 militaires français sont engagés dans le cadre de l'opération Serval, dont 800 sont effectivement déployés sur place. Jean-Yves Le Drian a par ailleurs fait le point sur les affrontements. La ville de Konna reste encore entre les mains des djihadistes. Le Mali est coupé en deux.

Antoine Krempf

Radio France

Publié le 15/01/2013 20:31 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

Jean-Yves Le Drian a détaillé ce mardi l'effectif militaire français engagé dans le cadre de l'opération Serval, au Mali. "1.700
militaires" sont actuellement engagés dans l'intervention "dont 800
sur le territoire malien ".

Première opération pour les troupes au sol

Des soldats français ont participé pour la première fois ce mardi
à des affrontements pour reprendre Diabali, une ville de l'ouest tombée la
veille aux mains des islamistes. [voir notre infographie]

Par ailleurs, "douze chasseurs, cinq avions
ravitailleurs sont actuellement engagés ". Les chasseurs opèrent depuis des
bases situées au Tchad et à Bamako. Les avions et les hélicoptères français ont
effectué une cinquantaine de sorties depuis le début des opérations vendredi
dernier.

Quant aux blindés, une colonne d'une trentaine de véhicules
a quitté Bamako en direction du Nord ce mardi. La France dispose pour le moment
d'un escadron blindé de type Sagaie et de deux compagnies de véhicules de l'avant
blindés. Ils ont été acheminés depuis la Côte d'Ivoire et le Tchad jusqu'à
Bamako.

Le Mali coupé en deux

Le Mali est coupé en deux, avec une ligne de front près de Mopti où les soldats de l'armée régulière malienne ont établi des barrages pour contrôler et fouiller tous les véhicules qui arrivent du Nord. Omar Ouhmane, l'envoyé spécial de France Info au Mali était aux portes de Mopti.

2.500 soldats français attendus, entre autres...

Un dispositif militaire qui devrait être renforcé dans les jours qui viennent. L'objectif serait de déployer à terme jusqu'à 2.500 soldats français sur place. Par ailleurs, Paris attend toujours le renfort des troupes de plusieurs pays de la Cédéao. Les premiers des 900 soldats nigerians sont attendus sur place ce mercredi.

Plusieurs alliés devraient fournir des moyens techniques. Washington est par exemple en train d'étudier "les demandes qui ont été faites pour déterminer exactement quelle assistance nous pouvons fournir ", a indiqué ce mardi Leon Panetta, secrétaire américain à la Défense.