Quatre ex-otages des Farc ont demandé à l'Etat colombien de les indemniser pour leur enlèvement
Cette réclamation est intervenue après le retrait d'une requête similaire d'Ingrid Betancourt qui avait réclamé un dédommagement de 6,5 millions de dollars à la Colombie.
Cette demande avait provoqué l'indignation dans son pays : responsables, journalistes et blogueurs l'avaient accusée de chercher à tirer profit de ses épreuves passées.
Ingrid Betancourt, qui a été détenue dans la jungle de 2002 à mi-2008, avait insisté lors d'une interview à la télévision colombienne sur la responsabilité des pouvoirs publics dans les événements ayant abouti à son enlèvement par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Ses explications n'avaient pas convaincu.
Pour le vice-président Francisco Santos, qui s'était dit "triste, indigné et déçu", elle remporte le "prix mondial de l'ingratitude".
Le ministère de la Défense avait annoncé vendredi que l'ex-otage enlevée le 23 février 2002 par la guérilla avait réclamé à l'Etat des dommages et intérêts pour un montant total de 12,5 milliards de pesos colombiens pour elle et ses proches (quelque 6,5 millions de dollars).
Cette somme correspondait selon elle aux torts économiques et moraux entraînés par son enlèvement et l'Etat, selon elle, n'aurait pas suffisamment protégé celle qui à l'époque était candidate à la présidence.
Enlevée le 23 février 2002, Mme Betancourt et 14 autres otages avaient été libérés le 2 juillet 2008 lors de l'opération militaire Jaque.
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