Coupe du monde au Qatar : la "principale plainte" des travailleurs migrants concerne les salaires impayés, selon l'Organisation internationale du travail
Le pays hôte du Mondial 2022 est régulièrement critiqué par les syndicats internationaux et les ONG pour ses manquements aux droits humains.
Le non-paiement des salaires constitue la "principale plainte" des travailleurs migrants, selon deux rapports de l'Organisation internationale du travail (OIT) publiés mardi 1er novembre, à dix-neuf jours de la Coupe du monde de foot dans l'émirat. Entre octobre 2021 et octobre 2022, le pays a enregistré 34 425 plaintes – un chiffre qui a "plus que doublé" – notamment grâce au lancement l'année dernière d'une plateforme pour déposer plainte ou dénoncer anonymement une situation irrégulière. D'après ces documents, 67% des litiges ont été réglés à l'amiable et 31% devant la justice. Dans 84% des cas, "le juge a donné raison au travailleur".
Entre 2018 et 2020, le pays hôte du Mondial 2022, régulièrement critiqué par les syndicats internationaux et les ONG pour ses manquements aux droits humains, notamment ceux des travailleurs migrants, a entrepris de vastes réformes de sa législation du travail. "Le Qatar a montré sa détermination à faire avancer son programme de réformes", estime l'OIT. Mais, ajoute l'agence onusienne, "il est universellement reconnu qu'il reste des défis dans sa mise en œuvre, ce qui n'est pas surprenant compte tenu de l'ampleur et du rythme des réformes entreprises".
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