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Washington va sanctionner directement le président syrien pour son rôle dans la répression sanglante de la révolte

C'est ce qu'a annoncé mercredi l'administration du président Barack Obama, précisant que six autres responsables du régime seraient visés.Ce nouvel ordre exécutif "est une mesure décisive pour accroître la pression sur le gouvernement syrien afin qu'il cesse la violence contre son peuple et entame la transition vers un système démocratique".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le président syrien Bachar Al Assad (archives) (AFP PHOTO/YURI KADOBNOV)

C'est ce qu'a annoncé mercredi l'administration du président Barack Obama, précisant que six autres responsables du régime seraient visés.

Ce nouvel ordre exécutif "est une mesure décisive pour accroître la pression sur le gouvernement syrien afin qu'il cesse la violence contre son peuple et entame la transition vers un système démocratique".

Depuis le début du mouvement de contestation le 15 mars, au moins 850 personnes ont été tuées, selon des ONG et l'Onu, plus de 8000 ont été arrêtées et des milliers de civils ont fui le pays.

Mercredi, au moins huit personnes ont été tuées à Talkl Kalakh, une ville de l'ouest de la Syrie assiégée par les forces de l'ordre, alors même que Bachar Al Assad assurait que la crise était "en passe d'être terminée".

Les Etats-Unis et l'UE, qui avaient infligé récemment un premier train de sanctions aux dirigeants syriens, avaient épargné jusque-là Bachar Al Assad, que les puissances occidentales s'efforçaient de réhabiliter depuis trois ans. Le 29 avril, Barack Obama avait ainsi imposé une première série de sanctions contre plusieurs responsables du régime syrien, dont le frère cadet du président Assad, Maher.

Les nouvelles mesures adoptées outre Atlantique, qui concernent les avoirs détenus aux Etats-Unis ou sous juridiction américaine, marquent donc une étape majeure dans la confrontation avec Washington et ses alliés.

Six autres personnes sont également visées pour leur rôle dans les massacres: le vice-président Farouk al-Shara, le Premier ministre Adel Safar, le ministre de l'Intérieur Mohammad Ibrahim al-Shaar, le ministre de la Défense Ali Habib Mahmoud, le chef des renseignements militaires Abdul Fatah Qudsiya et le "directeur de la sécurité politique" Mohammed Dib Zaitoun.

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