Voilier disparu au Yémen : la femme sauvée, l'homme porté disparu
La situation s'éclaircit très lentement au large du Yémen, où un voilier français était porté disparu depuis le 4 septembre, avec un couple à bord. Ce soir, le ministère des Affaires étrangères a laissé entendre que la femme aurait été libérée, indemne, au cours d'une intervention militaire d'un navire de la force internationale Atalante, qui lutte contre la piraterie dans l'Océan indien. En revanche, l'homme avec qui elle se trouvait serait porté disparu.
C'est un navire espagnol, la “Galicia”, qui a intercepté une embarcation remplie de pirates, près de la côte somalienne. Au cours de cette opération, ils ont arrêté sept malfaiteurs et trouvé la Française à bord. Mais ils n'y a toujours pas de trace de l'homme, Christian Colombo, un ancien militaire de la marine nationale.
Confirmant du bout des lèvres ces informations, le Quai d'Orsay reste très prudent dans une affaire où des informations contradictoires n'ont pas cessé de circuler. Ce matin, l'agence de presse yéménite Saba annonçait que le couple avait été libéré. Information démentie dans la soirée par les gardes-côtes qui l'avaient divulgué.
Ensuite, la confusion a régné sur le nombre de personnes à bord : quatre, puis deux.
Enfin, la raison de l'appel de détresse lancée par le voilier restait elle-même mystérieuse : avarie à bord, ou attaque de pirates ?
Le bateau, le “Tribal Kat”, un catamaran qui faisait le tour du monde avec un couple varois depuis deux ans et demi, a été récupéré et remorqué vers Djibouti, où les services secrets français vont enquêter. Des “traces suspectes”, peut-être des traces de sang et d'impacts de balles ont été retrouvées à bord.
Grégoire Lecalot, avec agences
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