Tirs de roquettes: Israël menace d'une répression sévère
Aujourd'hui encore quatre roquettes palestiniennes en provenance de la bande de Gaza ont été tirées sur le sud d'Israël, sans provoquer de victimes ou de dégâts. L'une des roquettes est tombée entre deux classes de maternelle, mais n'a pas explosé. Au moins 7 tirs ont été constatés depuis le 18 janvier, début du cessez-le-feu.
En réaction à ce non-respect de la trêve, Ehud Olmert a dores et déjà prévenu : "Nous avons dit qu'en cas de tirs de roquettes vers le sud du pays, il y aurait une réplique israélienne sévère et disproportionnée".
Le Hamas y voit lui une manipulation électorale. Des élections législatives sont en effet prévues le 10 février en Israël. "Il s'agit d'une tentative pour trouver une fausse excuse afin de déclencher une escalade de l'agression visant les Palestiniens", a affirmé le porte-parole du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, Taher al-Nounou.
Il a également indiqué que son organisation, avait appelé les autres
mouvements palestiniens au respect de la trêve et de "'la décision concernant la situation sur le terrain à Gaza".
Or, les tirs de roquettes d'aujourd'hui ont déjà été revendiqués par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, une nébuleuse de groupes liés au Fatah, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, rival du Hamas.
Entre le 27 décembre dernier et le 18 janvier, l'offensive israélienne a causé la mort de 1.330 palestiniens. L'opération "plomb durci" menée par Tsahal (l'armée israélienne) visait à stopper les tirs de roquettes en provenance du territoire de Gaza, contrôlé depuis juin 2007 par le Hamas.
Renée Greusard, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.