Cet article date de plus de treize ans.

Shimon Peres va mieux

Le président israélien, victime hier soir d’un malaise, a pu quitter ce matin l’hôpital proche de Tel Aviv, où il avait été admis en urgence.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

"Le président Peres se sent très bien ce matin, sa santé est bonne", a dit son médecin personnel, le Dr Rafi Valdan, quelques instants avant que le chef de l'Etat, âgé de 86 ans, ne quitte l'hôpital de Sheba-Tel Hashomer.

Un peu plus tôt dans la matinée, le directeur de l'établissement de soins avait annoncé que l'état de Shimon Peres n'inspirait aucune inquiétude. "Je suis en mesure de dire à tout le monde que notre président est dynamique, que son cœur est solide et qu'il est physiquement en bonne santé", a ajouté par la suite le Dr Zeev Rothstein.

Shimon Peres s'est effondré samedi soir lors d'une cérémonie à Tel Aviv, mais a repris connaissance avant d'être placé en observation pour la nuit à l'hôpital.

Cité samedi soir par le site internet israélien YNet, son
médecin personnel a expliqué qu'il faisait très chaud et que le président était resté longtemps debout.

Ses services ont annoncé dimanche que sa rencontre prévue
avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George
Mitchell, n'était pas remise en question.

Retour sur la carrière politique de Shimon Peres

L'ancien Premier ministre travailliste, cofondateur en 2005
du parti centriste Kadima, est un vétéran de la politique
israélienne et sa carrière remonte à la fondation de l'Etat
juif, en 1948. Artisan, en 1993, alors qu'il était ministre des Affaires étrangères, des accords d'Oslo sur l'autonomie des territoires palestiniens occupés, il a partagé l'année suivante le prix Nobel de la paix avec le Premier ministre israélien Yitzhak
Rabin et le Palestinien Yasser Arafat. Il a été élu en 2007 au poste essentiellement protocolaire
de président où il continue de plaider en faveur de la paix avec
les Palestiniens et avec les autres voisins arabes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.