: Vidéo Irak : les soldats kurdes attendent les armes occidentales avec impatience
Soutenues par l'aviation américaine, les Peshmergas ont lancé samedi une offensive pour reprendre le barrage de Mossoul. France 2 a rencontré vendredi leur chef qui parle de leur manque d'armement
Sur la ligne de front de Mossoul, au Nord de l'Irak, les soldats peshmergas tentent de défendre depuis plusieurs jours les villages contre l'avancée des soldats jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak. Les soldats kurdes se disent actuellement incapables de reprendre l'avantage sur les jihadistes à cause une absence d'armement efficace.
Des fusils Kalachnikov d'un autre âge
Le chef de la division peshmerga dans la zone de combat près de Mossoul, le Premier lieutenant Dedawan interpellait vendredi nos confrères de France 2 sur leurs armes qui seraient d'un autre âge : des fusils Kalachnikov trop vieux avec une portée de tir trop courte pour atteindre les positions jihadistes, mais surtout insiste-t-il : "Nous avons aussi un tank chinois, il qui date de 1970, aujourd'hui les tanks sont super-équipés, beaucoup plus faciles à utiliser, cela nous permettrait de défendre les civils attaqués".
Les armes laissées sur le front par les combattants de l'Etat islamique sont souvent ceux récupérés de l'armée irakienne, du matériel blindé, livré par les Américains. La France a annoncé, mercredi 13 août, qu'elle allait livrer des armes, reste à connaître la nature des armes livrées à, ces combattants kurdes.
Les forces kurdes, soutenues par l'aviation américaine, ont lancé samedi 16 aout une offensive pour reprendre le barrage de Mossoul, le plus important d'Irak, selon un haut responsable militaire kurde.
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