Cet article date de plus de treize ans.

Moussavi invite ses partisans à poursuivre la lutte

Aucune manifestation n'a eu lieu aujourd'hui dans le centre de la capitale iranienne. Les témoins décrivent une ville quadrillée par les policiers et certains mentionnent des tirs dans la soirée, mais aucune information n'est confirmée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France ©REUTERS)

Des rues vides, des forces de l'ordre omniprésentes, dont un grand nombre de miliciens bassidjis. Ainsi se présente Téhéran aujourd'hui, selon plusieurs témoignages.
_ Après plus d'une semaine de protestations quotidiennes, l'opposition n'a tenu aucune manifestation aujourd'hui. Tout attroupement, même léger était dispersé.

Mais ce soir, le principal opposant, Mir Hossein Moussavi, appelle ses partisans à poursuivre le mouvement : “protester contre les fraudes est un droit du peuple”. Mais il leur demande de faire preuve de retenue. “J'attends pour ma part des forces armées qu'elles s'abstiennent de tout acte dommageable”, ajoute-t-il.
_ Mais la répression décidée par le pouvoir contraint de nombreux opposants à rester chez eux.

La fille de l'ancien président Hachémi Rafsandjani, qui a rallié le camp de Mir Hossein Moussavi, a été arrêtée pour avoir participé à des rassemblements de l'opposition. Puis elle a été libérée après plusieurs heures de garde à vue.
_ Et les manifestations d'hier après-midi ont été durement réprimées par la police iranienne. La télévision d'Etat a annoncé la mort de 10 manifestants.

Certains témoins affirment avoir entendu des tirs dans la soirée dans des quartiers du nord de Téhéran, des secteurs moins populaires que le sud. Mais l'information n'a pas pu être confirmée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.