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Réfugiés syriens au Liban entre peur et désespoir

«Avant, on entendait parler de l'exil des Palestiniens. Aujourd'hui, on est comme eux.» A Wadi Khaled, région libanaise frontalière de la Syrie, Farhat Mostapha al-Kordi craint comme de nombreux réfugiés syriens de devenir un oublié du conflit dans son pays natal.
Article rédigé par Jean Serjanian
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Il y a 22.0000 réfugiés syriens au Liban. Dans le camp d'al-Rama, les réfugiés vivent dans une extrême pauvreté. (AFP)

A al-Rama, village situé à deux kilomètres à peine de la frontière nord du Liban, une vingtaine de familles ayant fui en majorité la province voisine de Homs vivent dans une école réhabilitée par le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR)

Pour ces réfugiés, qui ne s'approchent guère de la frontière par crainte d'être tués ou enlevés, le séjour forcé qui s'éternise est d'autant plus difficile que les moyens de subsistance, déjà maigres, se réduisent comme peau de chagrin. .


AFP, le 2 mai 2012


«Je sors me promener dans la cour de cette école, comme dans une prison. C'est pire qu'une prison», affirme Farhat, qui a fui son village de Tall Kalakh. «Dans le passé, nous recevions de l'aide des ONG chaque mois. Depuis deux mois, nous ne recevons presque plus rien. Wadi Khaled est devenue une région oubliée», conclut Ahmad.

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