Les manifestants ont annoncé dimanche qu'ils lèveraient leur sit-in durant le mois de ramadan qui débute lundi en Egypte
Vingt-six partis politiques et mouvements de contestation ont indiqué que leur mobilisation avait réalisé certaines de leurs revendications, "poussant la révolution égyptienne vers l'avant".
De son côté, l'agence officielle de presse MENA a annoncé samedi soir que le procès d'Hosni Moubarak aura lieu le 3 août à l'Académie de police du Caire.
S'il est reconnu coupable, Hosni Moubarak, qui est âgé de 83 ans, est passible de la peine de mort. L'ancien président égyptien, renversé le 11 février dernier, est notamment poursuivi pour avoir ordonné aux forces de l'ordre de tirer sur les manifestants qui réclamaient son départ.
Son avocat pourrait plaider auprès du tribunal que Moubarak, qui est hospitalisé depuis avril à Charm el Cheikh, sur la mer Rouge, est trop faible pour assister à son procès.
Les manifestants toujours mobilisés
Les protestataires, sortis initialement dans les rues pour réclamer la démission de M. Moubarak, ont poursuivi leur mouvement pour demander la fin des procès de civils devant des juridictions militaires, le jugement rapide des responsables de l'ancien régime coupables d'abus et plus de justice sociale. Ils dénoncent également la lenteur des réformes menées par l'armée, en charge de la transition politique dans le pays depuis la chute du président Hosni Moubarak.
Expliquant que "les sit-in étant un moyen et non une finalité (...), les partis politiques et les mouvements de jeunes ont fait savoir qu'ils reviendraient "après la fête de l'Aïd (marquant la fin du mois de jeûne)" pour protester pacifiquement sur la place Tahrir jusqu'à ce que leurs revendications soient pleinement satisfaites".
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