Cet article date de plus de treize ans.

Le Yémen à feu et à sang

Au moins 23 personnes ont été tuées lundi dans la capitale yéménite Sanaa par des snipers proches du régime. Ces meurtres portent à près de 50 le nombre de manifestants tués par des forces gouvernementales. Plusieurs dizaines de manifestants avaient déjà trouvé la mort lors d’affrontements avec les forces de l’ordre dimanche. Plusieurs centaines d'autres ont été blessés. Ils réclamaient la démission du président Ali Abdallah Saleh.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Les rues de Sanaa sont le théâtre d'une violence extrême depuis dimanche soir. Les forces de sécurité tirent sans distinction dans la foule des manifestants réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh. Bilan : plus d'une cinquantaine de morts. Vingt personnes, dont 3 soldats dissidents et deux enfants, ont été tuées aujourd'hui. Dimanche soir l'offensive des snipers proches du régime avait déjà fait plus d'une vingtaine de victimes.

Les manifestations organisées quotidiennement depuis février ont repris de la vigueur ces dernières semaines au Yémen, l'opposition tentant de regagner une dynamique pour forcer Ali Abdullah Saleh à lâcher le pouvoir. Celui-ci est réfugié en Arabie saoudite depuis juin, après avoir été blessé dans une explosion à son palais.

L'émissaire de l'ONU au Yémen, Jamal Benomar, et le médiateur du Golfe dans la crise yéménite, Abdellatif al-Zayani, sont arrivés lundi à Sanaa. Objectif : la signature d'un document proposé par l'ONU pour la mise en œuvre d'un plan de sortie de crise élaboré par les monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Caroline Caldier, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.