Le régime de Mouammar Kadhafi a enterré samedi 11 imams tués, selon lui, lors d'un raid aérien de l'OTAN
L'envoyé spécial de l'ONU était attendu dimanche dans la capitale libyenne.
L'OTAN a mené samedi soir de nouveaux raids sur les régions de Bir Al Ghanam, Njila et la ville d'Al-Azizya, au sud-ouest de Tripoli, a rapporté l'agence officielle libyenne Jana. Opérations qui ont fait des "dégâts humains et matériels", selon cette source.
Plusieurs centaines de Libyens ont assisté aux funérailles des dignitaires religieux dans le cimetière de Chati Al Henchir, à l'est de Tripoli, aux cris de "jihad, jihad" (guerre sainte) et "Dieu, la Libye et Mouammar". Les 11 imams ont péri, d'après le régime, dans la nuit de jeudi à vendredi dans un bombardement de l'OTAN à Brega (est), qui a également fait au moins 50 blessés. Le commandant Khouildi Al Hamidi, un proche du colonel Kadhafi, a participé à la cérémonie, où une vingtaine de femmes brandissaient des portraits du dirigeant libyen.
Dans un communiqué, l'alliance militaire occidentale a expliqué avoir touché un centre de commandement et de contrôle vendredi à Brega, affirmant qu'il était utilisé par le régime pour "coordonner des frappes contre la population civile". "Nous sommes au courant des assertions sur des pertes civiles liées à la frappe, et bien que nous ne puissions en confirmer de manière indépendante la validité (...), nous regrettons la mort de civils innocents lorsqu'elle se produit", a déclaré l'Alliance atlantique dans un communiqué.
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