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Le Hezbollah déclare une "guerre ouverte" à Israël

La tension ne faiblit pas au Liban. Alors que des centaines de milliers de manifestants anti-syriens défilaient dans le centre-ville, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a menacé Israël de représailles après l'assassinat d'un homme-clé du mouvement chiite.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © REUTERS / Jamal Saidi)

"Si les sionistes veulent une guerre ouverte, ils l'auront". La menace est signée Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais. Et elle est d'autant plus inquiétante qu'elle a été prononcée - via écran géant - devant des dizaines de milliers de partisans du mouvement chiite, réunis à Beyrouth pour célébrer les obsèques d'un de leurs meneurs, Imad Moughnieh, tué mardi à Damas. Et pas de doute pour le Hezbollah : c'est Israël qui a commandité l'assassinat.

"La guerre de juillet n'est pas terminée"

"Vous avez assassiné en dehors du territoire naturel, vous avez
dépassé les frontières" a affirmé Hassan Nasrallah, menaçant implicitement les
Israéliens de faire l'objet de représailles à l'extérieur de leur
territoire. "La guerre de juillet

Par crainte de représailles, l'État hébreu a renforcé aujourd'hui la
sécurité de ses représentations diplomatiques dans le monde et mis
son armée en état d'alerte.

Un peu plus tôt dans la journée, le camp opposé a lui aussi rassemblé ses troupes dans Beyrouth. La majorité antisyrienne célébrait le troisième anniversaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. Des centaines de milliers de personnes se sont réunies pour marquer leur opposition à la Syrie, accusée d'être impliquée dans l'assassinat.

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