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La Syrie a demandé à Nabil al-Arabi de reporter sa visite prévue mercredi, alors que la répression continue à Homs

Damas a invoqué des "circonstances indépendantes de (sa) volonté", a indiqué mardi soir l'agence officielle Sana.Jeudi, Paris a regretté le report de cette visite annoncée dimanche 4 septembre, qualifié de "nouvelle preuve de l'enfermement du régime syrien et de son refus" du dialogue, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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L'Egyptien Nabil al-Arabi, secrétaire général de la Ligue Arabe (15/05/2011) (AFP / Khaled Desouki)

Damas a invoqué des "circonstances indépendantes de (sa) volonté", a indiqué mardi soir l'agence officielle Sana.

Jeudi, Paris a regretté le report de cette visite annoncée dimanche 4 septembre, qualifié de "nouvelle preuve de l'enfermement du régime syrien et de son refus" du dialogue, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.

Le porte-parole adjoint du ministère, Romain Nadal, a également indiqué que l'Union européenne discutait d'un septième train de sanctions, afin "de faire obstacle à ceux qui dirigent la répression en Syrie".

Sur le terrain, les forces de sécurité syriennes ont lancé mercredi une vaste opération dans la ville de Homs. Sept personnes ont été tuées par balles lors d'une incursion de plusieurs chars et transports de troupes à Homs, ont rapporté des militants faisant état également de nombreuses ambulances sillonnant les rues de cette ville du centre de la Syrie.

Dans la nuit de mardi à mercredi, environ 2000 personnes avaient de nouveau manifesté dans la ville, selon des militants. Depuis plusieurs jours, la répression s'est intensifiée à Homs et sa région, où les opérations de l'armée et des forces de sécurité sont de plus en plus régulières, parallèlement à une contestation qui prend de l'ampleur.

Dans le sud du pays, mercredi "plusieurs personnes ont été blessées lors d'une incursion des forces de sécurité et de l'armée dans la localité de Naaymé (à 50 km au sud de Deraa)", a indiqué le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane joint au téléphone par l'AFP.

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