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La Française Clotilde Reiss jugée aujourd'hui en Iran

La jeune universitaire fait partie du deuxième groupe d'accusés jugés actuellement par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. Selon l'agence Irna, Clotilde Reiss aurait avoué ce matin avoir "remis un rapport à l'ambassade de France sur une manifestation à Ispahan". Elle a demandé la clémence.
Article rédigé par franceinfo
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“J'ai écrit un rapport d'une page et je l'ai remis au patron de l'Institut
français de recherche en Iran qui appartient au service culturel de l'ambassade de France” a déclaré la jeune universitaire selon l'agence Irna. Elle aurait également admis avoir participé “pour des
motifs personnels” aux manifestations de protestation contre la réélection du
président Mahmoud Ahmadinejad, ajoutant que c'était une “erreur”:
“Les motifs de ma participation aux manifestations étaient personnels...
mais j'accepte que c'était une erreur et je n'aurais pas dû participer à ces
rassemblements... Je regrette mes activités et présente mes excuses à la nation
iranienne et au tribunal. J'espère qu'ils me pardonneront...”

Son avocat a demandé qu'elle soit graciée.
Selon l'agence Fars, elle est accusée entre autre “d'implication dans un réseau,
de collecte d'information à fins de révolution et de soutien à
des troubles à l'échelle nationale”.

Parmi les autres accusés jugés aujourd'hui, Nazak Afshar qui travaille au service culturel de l'ambassade de France. Elle aurait indiquée que l'ambassade de France était prête à accueillir des manifestants: “Selon les décisions prises qui nous ont été signifiées, si des
affrontements se déroulaient devant le service culturel et si une personne
voulait se réfugier à l'intérieur de l'ambassade, nous devions lui donner
refuge”"

Enfin un un employé de l'ambassade de Grande Bretagne, Hossein Rassam
a été reconnu sur les photographies diffusées ce matin. Le Foreign Office, affirme qu'il réagira à ce “dernier
scandale en date.”

Le ministère français des Affaires
étrangères ne faisait aucun commentaire pour l'heure.
Clotilde Reiss, 23 ans, lectrice de français à l'université
d'Ispahan pendant cinq mois, a été interpellée le 1er juillet en
Iran alors qu'elle s'apprêtait à rentrer en France. Elle est accusée
d'espionnage pour avoir transmis sur Internet des photos des
manifestations, d'après les autorités françaises.

Plusieurs militants et membres de l'opposition politique figurent parmi les personnes jugées aujourd'hui, deuxième journée d'un
procès de masse débuté il y a une semaine. Parmi eux, selon l'agence Fars, le journaliste Ahmad Zeydabadi et
d'autres "meneurs" des manifestations post-électorales.

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