L'Egypte dit stop aux "diktats" de l'étranger
Dans cette période de crise, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a “reçu des appels de ses homologues des Etats-Unis et d'un certain nombre de pays européens ainsi que du Canada et de l'Australie”pour s'informer de la situation. Il leur a indiqué, précise ce communiqué, “ que le peuple égyptien dans son
ensemble n'acceptait pas les diktats étrangers”.
Et il a insisté sur “l'importance que les responsables étrangers cessent d'apparaître comme imposant à l'Egypte une méthode précise... Répéter des termes comme "période de transition immédiate" reflète une incompréhension de la situation et de la Constitution égyptiennes... ”.
Le rejet de “toute ingérence étrangère dans
les affaires égyptiennes” figurait également dans le communiqué rendu public en début d'après-midi à l'issue de la réunion de négociation entre des représentants du régime, et des représentants de l'opposition, dont les Frères musulmans.
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