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Vidéo Un champion de judo israélien privé d'hymne à Abu Dhabi à cause de sa nationalité

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Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Selon la presse israélienne, les Emirats arabes unis se justifient en invoquant la protection des sportifs israéliens contre d'éventuelles manifestations hostiles.

L'Israélien Tal Flicker a remporté, jeudi 26 octobre, la médaille d'or en moins de 66 kg à l'Abu Dhabi Grand Slam, une compétition de judo. Sa compatriote Gili Cohen a enlevé le bronze en moins de 52 kg. L'un et l'autre ont dû, à l'instar des 12 membres de la délégation israélienne et contrairement aux compétiteurs des autres pays, concourir sous des kimonos dépourvus du sigle ISR, les trois lettres désignant Israël dans les compétitions sportives. Ce sigle avait été remplacé par celui de la fédération internationale.

Quand Tal Flicker est monté sur la plus haute marche du podium, c'est l'hymne de la Fédération internationale qui a retenti, et non pas celui d'Israël. C'est également le drapeau de la même Fédération, et non pas celui frappé de l'étoile de David, qui a été hissé. Tal Flicker a alors entonné lui-même l'hymne israélien.

Les Emirats ne reconnaissent pas l'Etat hébreu

"J'ai décidé de chanter HaTikva sur le podium parce qu'Israël est mon pays. Je suis fier d'être Israélien et l'hymne des championnats du monde qu'on a joué n'était qu'un bruit de fond", a-t-il expliqué dans une vidéo diffusée ensuite sur internet.

Selon la presse israélienne, les Emirats arabes unis se justifient en invoquant la protection des sportifs israéliens contre d'éventuelles manifestations hostiles, a rapporté la presse israélienne. Israël et l'Etat fédéral n'ont aucune relation, les Emirats ne reconnaissant pas l'Etat hébreu.

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