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Un bébé palestinien meurt dans un incendie provoqué par des colons israéliens

Cet incendie criminel, dans un village de Cisjordanie occupée, a été qualifié d'"acte terroriste en tout point" par le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 1 min
Un soldat israélien monte la garde devant la maison incendiée, dans le village de Doma, près de Naplouse (Cisjordanie), le 31 juillet 2015. (ABED OMAR QUSINI / REUTERS)

"Un acte terroriste en tout point" pour le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Un incendie criminel allumé par des colons israéliens a provoqué, vendredi 31 juillet, la mort d'un bébé palestinien d'un an et demi dans le village de Doma, près de Naplouse, en Cisjordanie occupée.

Ses parents, blessés, ont été transférés vers un hôpital israélien tandis qu'un autre enfant, âgé de 4 ans et moins gravement brûlé, était soigné à Naplouse, précisent des sources palestiniennes.

Benyamin Nétanyahou a souligné qu'il avait donné ordre aux "forces de sécurité d'utiliser tous les moyens à leur disposition pour arrêter les meurtriers et les traduire en justice""Le meurtre du bébé palestinien est un acte terroriste (...). Nous ne permettrons pas à des terroristes de porter atteinte à la vie de Palestiniens", a martelé le ministre de la Défense israélien, Moshé Yaalon. 

"Rien d'autre qu'un acte barbare de terrorisme"

Selon des responsables des services de sécurité palestiniens, quatre colons israéliens ont mis le feu à une des maisons situées à l'entrée de ce village palestinien et inscrit des slogans sur un mur avant de s'enfuir en direction d'une colonie voisine. Un porte-parole militaire a précisé que l'armée "opérait dans le secteur de l'incendie pour localiser ses auteurs"

Une porte-parole de la police a expliqué que le slogan "prix à payer", traditionnellement utilisé par les extrémistes israéliens pour signer des attaques commises contre des Palestiniens, avait été retrouvé sur les murs de la maison incendiée.

Depuis des années, des militants d'extrême droite ou des colons se livrent en Israël et dans les Territoires palestiniens, sous le label du "prix à payer", à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens et des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même des soldats israéliens.

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