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Otages du Hamas : les créateurs des affiches disent vouloir "faire pression sur les dirigeants du monde entier"

Les affiches réclamant la libération des otages du Hamas ont été créées à New York par deux artistes israéliens. Depuis, elles ont essaimé sur tous les continents.
Article rédigé par Sébastien Paour
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Quelques-unes des affiches exigeant la libération des otages du Hamas dans la bande de Gaza, à Paris le 23 octobre 2023 (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Elles sont apparues dans les rues du monde entier tout de suite après l’attaque du Hamas contre Israël : ces affiches avec la mention "Kidnappé" sur fond rouge ainsi que la photo, le nom et l’âge de chacun des otages enlevés par le mouvement terroriste palestinien le 7 octobre. On doit ces affiches à un duo d’artistes Israéliens, Nitzan Mintz et Dede Bandaid, 33 et 36 ans, en résidence en ce moment à New York.

Le couple s'est inspiré des briques de lait qu'on trouvait ici aux États-Unis dans les années 80 et 90 avec les photos d'enfants disparus. "On voulait utiliser cette image pour refléter ce qui se passe avec nos otages", explique Nitzan Mintz. 

Ils impriment 2 000 affiches qu'ils placardent un peu partout dans Manhattan, sur les murs ou les arrêts de bus, et les mettent en téléchargement libre sur les réseaux sociaux. "Le lendemain, on a découvert que notre post était devenu viral, même superviral, en une nuit !, raconte Dede Bandaid. On marchait dans New York et on voyait plein d'affiches qu'on n'avait pas imprimées." 

"Nous avons reçu des photos de toute l'Europe, d'Amérique du Sud, de Nouvelle-Zélande, de partout !"

Dede Bandaid

à franceinfo

"Il n'y a pas beaucoup de pays qu'on n'a pas atteint avec les affiches", poursuit Nitzan Mintz. En 48 heures, leurs affiches, désormais disponibles en 33 langues, sont présentes sur tous les continents. 

Ils assurent que leur démarche vise simplement à faire pression sur les dirigeants du monde entier pour obtenir la libération des otages et qu'elle n'a rien de politique : "On peut à la fois se préoccuper des otages et des Palestiniens", souligne Nitzan Mintz. Ils précisent qu'ils n'ont reçu aucune aide du gouvernement israélien, uniquement le soutien de volontaires partout dans le monde. 

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