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Israël : la police rouvre l'accès aux abords de Jérusalem-Est après plusieurs jours de violence

Les heurts les plus violents ont eu lieu jeudi soir, lorsque des Palestiniens ont voulu s'opposer à une manifestation de juifs d'extrême droite, qui scandaient "Mort aux arabes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des Palestiniens se rassemblent devant la porte de Damas, à Jérusalem, le 26 avril 2021. (MOSTAFA ALKHAROUF / ANADOLU AGENCY / AFP)

Un retour à la normale, et une forte présence des forces de l'ordre. La police israélienne a autorisé, dimanche 25 avril au soir, les Palestiniens à pouvoir de nouveau accéder à une promenade aux abords de la Vieille ville de Jérusalem, afin d'apaiser les tensions de ces derniers jours.

Les affrontements ont commencé après que la police a empêché les Palestiniens de s'asseoir sur les marches entourant la porte de Damas, un lieu où ils se réunissent le soir pendant le ramadan. Et lorsque des juifs d'extrême droite ont prévu de manifester à proximité, de nombreux Palestiniens y ont vu une provocation.

Les heurts les plus violents ont eu lieu jeudi soir, lorsque des Palestiniens ont voulu s'opposer à cette marche de manifestants, qui scandaient "Mort aux arabes". Les forces israéliennes ont bloqué les Palestiniens, dont une centaine ont été blessés, ainsi qu'une vingtaine de policiers israéliens.

"Nous ne permettrons pas le retour de la violence"

Plusieurs centaines de jeunes Palestiniens étaient rassemblés près de la porte de Damas, lorsque la police a annoncé dimanche à l'aide d'un mégaphone que la zone était désormais ouverte à tout le monde. Les forces de l'ordre ont laissé des manifestants retirer les barrières métalliques qui barraient l'accès depuis plusieurs jours.

La décision est intervenue "après des consultations avec des responsables locaux, des responsables religieux, et une évaluation de la situation, tout en prenant en considération les commerçants qui ont besoin de vivre, et afin de réduire le niveau de violence", a commenté la police. "Nos forces sont toujours déployées sur le terrain et nous ne permettrons pas le retour de la violence", a-t-il été précisé.

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