Israël bloque l'entrée des non-résidents dans la ville palestinienne de Ramallah
Il s'agit d'une riposte à la suite d'une attaque commise, dimanche, sur l'un des accès à la ville contrôlés par les forces israéliennes.
Les forces armées israéliennes bloquent, lundi 1er février, l'entrée de Ramallah aux non-résidents de cette ville de Cisjordanie occupée, où siège l'Autorité palestinienne. Une décision qui intervient au lendemain d'une attaque commise contre le point de contrôle routier de Beit-El, l'un des accès controlés par les forces israéliennes, explique l'armée israélienne. Un Palestinien a ouvert le feu, blessant trois soldats israéliens, avant d'être abattu.
Cette interdiction d'accès aux non-résidents sera maintenue en fonction de l'évaluation de la situation que feront les forces israéliennes, indique une porte-parole de l'armée. Cette décision concerne aussi les étrangers. Un nombre important de non-résidents –Palestiniens mais aussi diplomates et humanitaires étrangers– va travailler quotidiennement dans la ville où se trouvent les grandes institutions et administrations palestiniennes ainsi que des institutions étrangères.
Un Palestinien abattu en Cisjordanie
Le blocage de Ramallah intervient dans un regain de tensions. Un Palestinien qui tentait de poignarder des soldats israéliens, lundi, près de la colonie de Salit, en Cisjordanie occupée, a été abattu par les forces israéliennes sur place. L'assaillant était âgé de 17 ans et originaire d'un village du nord de la Cisjordanie, a indiqué une source de la Sécurité palestinienne. La colonie de Salit se trouve au sud de Tulkarem (Cisjordanie), tout près du territoire d'Israël.
La Cisjordanie, Jérusalem et Israël sont secoués par des violences qui ont fait 161 morts palestiniens et 25 morts israéliens depuis le 1er octobre. Un Américain et un Erythréen ont également été tués dans les violences. La majorité des Palestiniens tués sont des auteurs (avérés ou présumés) d'attaques anti-israéliennes, commises pour beaucoup à l'arme blanche.
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