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Guerre Israël-Hamas : vive controverse après la mort d'un civil israélien qui intervenait lors d'une fusillade

Yuval Kestelman, un ancien policier de 37 ans, a été abattu par des soldats israéliens alors qu'il s'opposait à deux terroristes palestiniens.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des proches de Yuval Kestelman, ancien policier israélien de 37 ans abattu le 30 novembre 2023 par des soldats sur la scène d'un attentat. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)

La mort jeudi 30 novembre du "héros" Yuval Kestelman, 37 ans, pris pour un assaillant alors qu'il intervenait en pleine fusillade, provoque une polémique sur la prolifération des armes en Israël depuis l'attaque du Hamas.

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Cet ancien policier a été tué lors de l'intervention de réservistes, qui l'ont pris pour le troisième membre d'un commando venant de tuer trois personnes à un arrêt de bus de Jérusalem-Ouest. Yuval Kestelman était lui-même arrivé peu avant avec son arme à feu pour neutraliser les deux assaillants palestiniens, membres de la branche armée du Hamas et originaires de Jérusalem-Est, le secteur palestinien de la ville occupé et annexé par Israël.

Des soldats soutenus par le gouvernement

Sur les images de vidéosurveillance, Yuval Kestelman est filmé en train de tirer, puis il semble jeter son pistolet à terre et s'enfuir, alors que les soldats commencent à le prendre pour cible. Une vidéo amateur, publiée sur les réseaux sociaux, le montre agenouillé au milieu de la chaussée, les bras en l'air, criant indistinctement en hébreu. Quatre coups de feu retentissent avant qu'il ne s'effondre.

La police a confirmé que les soldats avaient pris "par erreur" Yuval Kestelman, "qui a agi avec bravoure", pour "un troisième assaillant".

Partisan de la ligne dure au sein de l'exécutif, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a salué les soldats comme des "héros". Pour le Premier ministre, Benjamin Nétanyahou, cette mort n'est qu'un "dommage collatéral". "C'est le prix à payer si on veut distribuer des armes en grand nombre", a-t-il rappelé. "C'est la vie".

"Aujourd'hui c'est Yuval, demain cela peut être n'importe qui", a de son côté réagi sur X Merav Michaeli, la cheffe du parti travailliste, dans l'opposition, dénonçant un pays "inondé d'armes à feu", dont certaines données "sans surveillance ni contrôle".

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