Guerre entre Israël et le Hamas : un rapport fait état de violences sexuelles "systématiques" lors des attaques terroristes du 7 octobre

Les violences sexuelles y ont été perpétrées "systématiquement et délibérément contre les civils Israéliens", note cette étude qui se base sur des témoignages et entretiens de témoins, mais pas de victimes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une femme se recueille devant des portraits des otages du Hamas, le 12 février 2024, à Tel-Aviv, en Israël. (AHMAD GHARABLI / AFP)

L'Association des centres d'aide aux victimes de viol en Israël , qui chapeaute de centres de lutte contre les violences sexuelles à travers le pays, a publié mercredi 21 février un rapport sur les attentats terroristes du Hamas, en Israël, le 7 octobre. Soulignant des "similitudes" dans les attaques contre le festival musical Nova, dans des kibboutz, des bases militaires, ainsi que sur des personnes qui ont été prises en otage, le rapport mentionne notamment "des viols, dont beaucoup en réunion, sous la menace des armes".

Les violences sexuelles y ont été perpétrées "systématiquement et délibérément contre les civils Israéliens", note ce document. Il se base sur des témoignages et entretiens de témoins, mais pas de victimes.

Le rapport cite un survivant de l'attaque du festival Nova, qui décrit "une apocalypse de cadavres, de filles dénudées, parfois sur le haut du corps, parfois sur le bas". Dans le kibboutz Beeri, où 90 habitants ont été tués, des secouristes ont dit avoir trouvé "des corps portant des traces d'attaque sexuelle". Des agressions sexuelles ont également été recensées dans les bases militaires attaquées, ajoute le rapport qui cite notamment un soldat, qui déclare avoir vu au moins dix corps de soldates portant clairement des traces de violence sexuelle.

Des otages libérés, comme Chen et Agam Goldstein, relâchés après 51 jours de détention, ont dit avoir croisé "au moins trois femmes otages agressées sexuellement lors de leur captivité". Les responsables israéliens ont accusé le Hamas d'avoir multiplié les agressions sexuelles, y compris des viols et mutilations génitales pendant les attaques du 7 octobre, ce que le mouvement palestinien a toujours nié.

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