Guerre Israël-Hamas : les troupes israéliennes sont entrées "au cœur de la ville de Gaza", affirme le ministre de la Défense de l'Etat hébreu

"Nous allons détruire le Hamas", a déclaré mardi Yoav Gallant lors d'une conférence de presse.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, lors d'une précédente conférence de presse à Tel-Aviv (Israël), le 25 octobre 2023, sur une photo fournie par son ministère. (ELAD MALKA / IMOD / ANADOLU / AFP)

Le ministre de la Défense israélien a affirmé, mardi 7 novembre dans la soirée, que ses troupes se trouvaient désormais "au cœur de la ville de Gaza", un mois après le début de la guerre déclenchée par les attentats sans précédent menés en Israël par le Hamas. L'Etat hébreu, qui a juré d'"anéantir" le mouvement palestinien, y a envoyé des troupes au sol qui, sous une couverture aérienne, ont continué de progresser dans la bande de Gaza. La ville du même nom est située dans le nord de l'enclave.

"Nous allons détruire le Hamas. (...) Nos forces sont prêtes sur tous les fronts", a déclaré mardi le ministre, Yoav Gallant, lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, qualifiant Gaza de "plus grande base terroriste jamais construite."

"Pas de cessez-le-feu" sans libération des otages

Dans la journée, une minute de silence a été observée dans plusieurs villes et institutions israéliennes, à la mémoire des victimes de l'attaque lancée le 7 octobre par le Hamas à partir de la bande de Gaza, qu'il contrôle. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé mardi soir qu'il n'y aurait "pas de cessez-le-feu" ni entrée du carburant dans la bande de Gaza "sans la libération des otages" israéliens et étrangers retenus depuis un mois.

Alors qu'Israël a retiré unilatéralement ses soldats et les colons de Gaza en 2005, après 38 ans d'occupation, Benyamin Nétanyahou avait affirmé à la chaîne américaine ABC News, lundi soir, que son pays prendrait après la guerre, "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien, pour empêcher selon lui un retour du Hamas. "De façon générale, nous ne soutenons pas une réoccupation de Gaza", ont réagi les Etats-Unis.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.