Guerre entre Israël et le Hamas : 13 otages israéliens et 4 thaïlandais libérés en échange de 39 prisonniers palestiniens

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Une camionnette de la Croix-Rouge avec des otages libérés par le Hamas, le 25 novembre 2023, à Rafah. (BELAL AL SABBAGH / AFPTV)
La libération, retardée de plusieurs heures, a finalement eu lieu samedi avant minuit, conformément à l'accord conclu entre l'Etat hébreu et le mouvement islamiste dans le cadre de la trêve de quatre jours en vigueur depuis vendredi matin.

Ce qu'il faut savoir

Un deuxième échange d'otages et de prisonniers entre Israël et le Hamas, après un deuxième jour d'une trêve qui a failli voler en éclats. Dix-sept otages, parmi lesquels treize Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis les attaques terroristes du 7 octobre, ont finalement été libérés samedi 25 novembre au soir, après plusieurs heures de flou. L'Autorité pénitentiaire israélienne a ensuite annoncé dans la nuit avoir libéré 39 prisonniers palestiniens, comme vendredi, en vertu de l'accord avec le mouvement islamiste, qui prévoit la libération de trois prisonniers contre celle d'un otage israélien.

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Des otages libérés à la nuit tombée. La branche armée du mouvement islamiste, qui avait retardé la libération des otages samedi en fin d'après-midi, a remis ces otages au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) peu avant minuit. Le convoi humanitaire est ensuite passé en Egypte par le terminal de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Puis Israël a fait savoir que les otages étaient arrivés sur son sol. Quatre otages thaïlandais, qui ne font pas partie de l'accord conclu dans le cadre de la trêve de quatre jours entre l'Etat hébreu et le mouvement islamiste, ont également été relâchés.

Plus de 200 otages toujours détenus à Gaza. Vingt-quatre premiers otages, dont dix Thaïlandais et un Philippin relâchés hors de l'accord entre les deux belligérants, étaient déjà arrivés vendredi en Israël via l'Egypte. L'Etat hébreu avait de son côté libéré 39 Palestiniens détenus dans ses prisons. "Il reste approximativement 215 otages dans Gaza", a déclaré samedi un porte-parole de l'armée israélienne, avant les libérations du soir. "Nous ne savons pas, dans de nombreux cas, s'ils sont morts ou vivants", a-t-il ajouté.

L'aide humanitaire a pu entrer dans l'enclave. Cette trêve censée durer jusqu'à mardi matin 6 heures, permet, en outre, l'entrée d'un plus grand nombre de convois d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, en état de "siège complet" depuis le 9 octobre. Huit camions d'aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza samedi matin. Il s'agit de quatre camions-citernes de carburant et quatre camions de gaz de cuisine, précise un porte-parole de l'armée israélienne sur X. Ce porte-parole affirme que "200 camions d'aide sont attendus aujourd'hui" dans la bande de Gaza. 

Une attaque iranienne présumée sur un navire israélien. Un navire appartenant à un homme d'affaires israélien a été légèrement endommagé vendredi dans une attaque iranienne présumée dans l'océan Indien. "Nous sommes au courant d'informations selon lesquelles un drone de type Shahed 136 a atteint un navire dans l'océan Indien", a déclaré un responsable militaire américain, ajoutant que le bateau avait subi des dégâts légers mais qu'il n'y avait pas eu de blessés à bord. Le drone Shahed 136 fait partie de l'arsenal des forces iraniennes, ce qui semble accréditer la thèse d'une attaque de Téhéran.