Conflit Israël-Hamas : les images des attaques terroristes du 7 octobre vont être diffusées à l'Assemblée nationale

"Rien ne serait pire que l'oubli", affirme le député Mathieu Lefèvre, président Renaissance du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'Assemblée nationale à Paris, le 12 octobre 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

Les images des attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre en Israël seront diffusées mardi 14 novembre à l'Assemblée nationale, a appris franceinfo auprès du député Renaissance Mathieu Lefèvre, confirmant une information du Figaro. "Ce sera un moment difficile et douloureux, je le redoute à titre personnel mais je pense que c'est indispensable", déclare l'élu, président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale.

La diffusion aura lieu mardi à 17h15 dans la salle de projection du palais Bourbon. "L'invitation sera transmise à tous les membres du groupe d'amitié France-Israël", composé notamment des députés Aymeric Caron (LFI-Nupes), Sébastien Chenu (RN), Jérôme Guedj (PS), Meyer Habib (LR), Julien Odoul (RN), Sylvain Maillard (Renaissance), Eric Pauget (LR) ou encore Astrid Panosyan-Bouvet (Renaissance), Benjamin Haddad (Renaissance) ou encore Valérie Rabault (PS).

"Je pense que c'est indispensable de pouvoir continuer à témoigner de la barbarie, continuer à pouvoir dire l'indicible pour que ces événements terroristes, absolument atroces, ne soient pas balayés par l'actualité et c'est aussi le rôle des parlementaires et singulièrement des parlementaires du groupe d'amitié France-Israël", justifie Mathieu Lefèvre.

Des "images brutes" déjà diffusées à l'ambassade d'Israël à Paris

Un mois après les attaques du Hamas, l'ambassade d'Israël à Paris a organisé mardi la première projection en France de ces 43 minutes d'"images brutes" sans commentaire. Une cinquantaine de journalistes ont visionnés ce film. Certaines images proviennent de vidéos retrouvées dans les téléphones ou les caméras embarquées des terroristes. D'autres sont issues de la vidéosurveillance, des téléphones des victimes et des premiers secours.

Le député Mathieu Lefèvre anticipe les critiques : "Ce n'est pas une initiative politique, c'est encore moins un jeu". Le président du groupe France-Israël ajoute qu'il "ne s'agit en aucun cas par cette initiative de justifier quelque forme de réplique que ce soit, de justifier la politique d'Israël et la réplique qu'il mène à l'heure actuelle, les deux choses sont décorrélées". Puis l'élu insiste : "Rien ne serait pire que l'oubli, rien ne serait pire que de ne laisser aucune trace de ce qui s'est passé le 7 octobre".

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