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Israël annonce avoir achevé son retrait de Gaza

Alors que Barack Obama s'est engagé pour une paix durable au Proche Orient et a téléphoné à Olmert et à Abbas. Le dernier soldat israélien a quitté la bande de Gaza au petit matin, mais l'armée israélienne reste en alerte juste de l'autre côté de la frontière, prête à riposter à tout nouveau tir de mortier palestinien. Une enquête serait en cours au sein de Tsahal sur l'utilisation d'obus de phosphore...
Article rédigé par franceinfo
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Un calendrier réglé au millimètre, ou presque. Jérusalem voulait boucler sa guerre de Gaza avant l’investiture d’Obama : quelques heures après l’entrée en fonction du président américain, l’armée israélienne annonce avoir achevé son retrait. "Le derniers soldat israélien a quitté la bande de Gaza ce matin" , annonce un porte-parole de l’armée israélienne, mais les chars et les troupes de Tsahal restent massées à la frontière, côté israélien, pour "faire face à toute éventualité" .

A quinze jours des élections israéliennes, l’opération "Plomb durci" est donc terminée. Trois semaines d'offensive et plus de 1.300 morts côté palestinien, dont plus de 500 femmes et enfants. Au final, la plus vaste opération militaire jamais menée par Israël dans la bande de Gaza, totalement dévastée par les bombardements et les combats.

Obus de phosphore

Soupçonnée d’avoir fait usage d’armes non-conventionnelles, l’armée israélienne annonce qu’elle mène l’enquête. En particulier sur l’utilisation éventuelle par une unité parachutiste d’une vingtaine d’obus de phosphore, lors d’un assaut mené sur une zone peuplée dans le nord de l’enclave palestinienne.

Selon des sources militaires citées par le quotidien israélien Haaretz, des obus de mortier de 120 mm à forte concentration de phosphore auraient été tirés sur des quartiers de la localité de Beit Lahiya. Ces armes provoquent des brûlures très graves et peuvent endommager le foie, le cœur et les reins.

Ce type de blessures, sans précédent dans le conflit israélo-palestinien, a été relevé par les médecins de Gaza et les urgentistes des organisations internationales, sur de nombreux blessés soignés pendant les combats.

Gilles Halais avec agences

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