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Grève générale et affrontements au Liban

Ce mercredi était une journée de grève générale, organisée par la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), la principale organisation syndicale du pays, avec le soutien de l'opposition. Elle a dégénéré en affrontements à Beyrouth.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France ©REUTERS/ Ezzat Attar)

Des heurts ont opposé les partisans de la majorité et ceux de l'opposition
libanaise qui ont bloqué plusieurs routes, dont celle de l'aéroport. Le déploiement en masse des forces de sécurité et de l'armée
dans la capitale n'a pas empêché les affrontements dans plusieurs
quartiers.

Des véhicules de l'armée sillonnaient Beyrouth, dont certains
quartiers étaient pratiquement déserts. Des habitants ont été vus
quitter avec leurs enfants les zones où se déroulaient les heurts.
_ De jeunes sympathisants de l'opposition ont bloqué plusieurs
routes, y compris celle de l'aéroport qui longe la banlieue sud de
Beyrouth à majorité chiite, l'un des bastions du Hezbollah.
Ils ont brûlé des pneus et des voitures, retourné des poubelles,
alors que des camions ont versé du sable pour bloquer la circulation
en plusieurs endroits.

La majorité antisyrienne a accusé le Hezbollah d'être
l'instigateur des troubles. "La grève sociale n'est qu'une façade,
mais le mouvement est politique et essentiellement mené par le
Hezbollah", a affirmé le ministre des Télécommunications Marwan
Hamadé.

L'opposition et la majorité s'accusent d'entraver toute solution
à la crise qui empêche l'élection d'un président de la République
depuis le 24 novembre 2007. Le Liban traverse depuis novembre 2006 une crise
politique sans précédent depuis la fin de la guerre civile
(1975-1990).

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