Flottille Israël élargit les pouvoirs de la commission
Selon le gouvernement, la commission présidée par l'ancien juge de la Cour suprême Jacob Turkel pourront citer à comparaître des témoins qui seront ainsi exposés à des poursuites judiciaires en cas de faux témoignages.
Israël répond à une demande du gouvernement turc qui a affirmé qu'il citerait en justice le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef de l'Armée, Gabi Ashkenazi.
Netanyahu a déjà fait savoir qu'ils viendraient tous les trois témoigner devant la commission. D'autres responsables militaires seront interrogés parallèlement dans le cadre d'une enquête militaire.
Placé sous le feu des critiques après l'interception en haute mer, Israël a refusé la création d'une enquête internationale proposée par le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon mais a permis à deux observateurs internationaux de siéger au sein de la commission : David Trimble, ancien Premier ministre d'Irlande du Nord et lauréat du prix Nobel de la paix, et Ken Watkin, un magistrat canadien.
Droit international
_ Turkel a indiqué que la commission d'enquête souhaitait déterminer la validité du blocus de la bande de Gaza et de l'abordage au regard du droit international.
Elle se penchera également sur les actions des organisateurs de la flottille ainsi que ses participants.
L'incident a détérioré les relations entre l'Etat hébreu et son allié turc, qui a rappelé son ambassadeur et a annulé des opérations militaires conjointes.
Sous pression internationale, Israël a allégé son blocus sur Gaza où vivent 1,5 million de Palestiniens, levant l'embargo terrestre sur les marchandises à usage civil mais en maintenant son blocus maritime.
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