Devenue membre de la Cour pénale internationale, la Palestine veut poursuivre Israël
Après avoir vu rejeter par le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution mettant fin à l'occupation israélienne dans les trois ans, les Palestiniens avaient décidé fin 2014 de rejoindre la CPI.
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![Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, le 19 mars 2015, à Ramallah, en Cisjordanie. (ABBAS MOMANI / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/Mcf6nUHc44VTjnkR_qFnPnlpGWc/0x46:768x477/432x243/2015/04/01/000_Nic6430252_1.jpg)
Mercredi 1er avril, la Palestine est devenue formellement membre de la Cour pénale internationale (CPI). Une cérémonie à huis clos s'est déroulée au siège du tribunal à La Haye (Pays-Bas) pour marquer cette adhésion. Forte de ce nouveau titre, la Palestine à l'intention d'y faire juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre ou crimes liés à l'occupation.
Après avoir vu rejeter par le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution mettant fin à l'occupation israélienne dans les trois ans, les Palestiniens avaient décidé fin 2014 de rejoindre la CPI, laquelle a pour vocation de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. En même temps qu'il demandait l'adhésion à la CPI, le président palestinien, Mahmoud Abbas, avait envoyé à la cour un document autorisant la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, à enquêter sur des crimes présumés commis dans les Territoires palestiniens depuis le 13 juin 2014.
Or, il s'agit d'une démarche aux conséquences incertaines : le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et d'autres dirigeants israéliens semblent loin de comparaître un jour à La Haye.
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