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Des membres de la minorité chiite saoudienne ont manifesté vendredi dans la province pétrolifère orientale

Ils réclament la libération de détenus politiques et le retrait des forces de Ryad du royaume voisin de Bahreïn.L'armée saoudienne a dépêché ce mois-ci un millier de soldats dans la petite monarchie voisine afin d'y contenir la révolte de la majorité chiite bahreïnie contre la dynastie sunnite des Khalifa.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le roi Abdullah bin Abdel Aziz, lors du visite officielle à Beyrouth, le 30 juillet 2010. (AFP - Joseph Eid)

Ils réclament la libération de détenus politiques et le retrait des forces de Ryad du royaume voisin de Bahreïn.

L'armée saoudienne a dépêché ce mois-ci un millier de soldats dans la petite monarchie voisine afin d'y contenir la révolte de la majorité chiite bahreïnie contre la dynastie sunnite des Khalifa.

Premier producteur mondial de pétrole et allié privilégié de Washington dans la région, l'Arabie a été relativement épargnée jusqu'à présent par les troubles touchant les autres pays arabes.

Selon des opposants, les manifestations de vendredi n'ont réuni que quelques centaines de personnes à la sortie de la grande prière hebdomadaire dans des villages proches de Katif, le principal centre urbain chiite de la région.

Les manifestants ont réclamé de vraies libertés politiques et la fin de ce qu'ils considèrent comme l'ostracisme religieux dont ils s'estiment les victimes.

Selon un groupe saoudien de défense des droits de l'homme, les autorités ont procédé la semaine dernière à une centaine d'arrestations dans les agglomérations à majorité chiite de Safoua, Katif, Hassa et les villages environnants.

Dans les grandes villes saoudiennes, pratiquement aucun internaute n'a répondu à un appel à manifester lancé sur Facebook pour le 11 mars, peut-être en raison d'un déploiement massif des forces de sécurité.

Le roi Abdallah a tenté de désamorcer la vague de mécontentement susceptible d'affecter son royaume, où toute opposition est interdite, en distribuant la semaine dernière 93 milliards de dollars de subventions, mais sans faire de concessions sur le plan politique.

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