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Des Iraniennes privées de sciences à la fac

De nouvelles restrictions ont été mises en place cette année visant à interdire des matières aux femmes dans certaines universités.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le 24 février 2012, des étudiantes distribuent des tracts en vue des élections législatives devant la faculté de Téhéran, en Iran. (BEHROUZ MEHRI / AFP)

IRAN - Informatique, génie chimique, administration des affaires, sciences... Pas pour ces demoiselles. En tout, jusqu'à 77 cours dans certaines universités sont inaccessibles aux étudiantes iraniennes, a indiqué samedi 22 septembre l'ONG américaine Human Rights Watch, jour de la rentrée universitaire dans le pays.

Ces nouvelles restrictions rendent désormais difficile pour elles l'obtention de certains diplômes, dénonce Human Rights Watch, dans un communiqué. L'organisation de défense des droits de l'Homme basée à New York affirme qu'elles traduisent une islamisation rampante des universités. 

Des matières pour elles, d'autres pour eux

Si certains enseignements, notamment scientifiques, sont désormais interdits aux femmes, les hommes eux, subissent par ailleurs d'autres restrictions. Un nombre moins important de cours leur a été interdit dans certaines universités. Cette fois, les sciences humaines sont visées : notamment l'histoire, la linguistique, la littérature, la sociologie et la philosophie.

Alors qu'en iran, 60% des étudiants sont des étudiantes, de telles restrictions sont perçues par certains comme une tentative de réduire le nombre de celles qui souhaitent accéder à un enseignement supérieur, et de renforcer ainsi la domination patriarcale.

Des écoles séparées

Les médias d'Etat ont peu ou pas parlé de ces nouvelles mesures mais des sites d'information ont fait état d'autres restrictions sur les campus, comme l'établissement de classes séparées pour femmes et pour hommes, écrit l'AFP.

Cité la semaine dernière par l'agence Mehr, le ministre des Sciences, de la recherche et des technologies, Kamran Daneshjou, "saluait" l'établissement d'universités ou d'écoles réservées aux femmes ou aux hommes. C'est la direction que "notre religion envisage pour nous", affirmait-il.

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