Des élections anticipées en Israël, début 2009
L'ultimatum qu'elle s'était fixée courait jusqu'à ce soir. Mais les jeux étaient faits, depuis que le parti religieux Shas avait refusé de faire partie de la coalition. Tzipi Livni ne sera pas Premier ministre d'un gouvernement de coalition. Du moins, pas dans l'immédiat.
Celle qui est encore aujourd'hui ministre des Affaires étrangères avait été chargée par le président israélien, Shimon Peres, de former un gouvernement. Elle n'a pas réussi.
_ La faute, donc au petit parti religieux, qui a refusé de soutenir l'alliance entre Kadima et le Parti travailliste... parce que le parti Shas refuse toute négociation sur le statut de Jérusalem - une fois encore, au cœur de toutes les crispations.
Tzipi Livni jette l'éponge, donc. Elle a pris sa décision hier dans la soirée, après une réunion à huis clos de son parti, Kadima. Mais elle n'a donné sa réponse formelle qu'en fin d'après-midi, au cours d'un entretien officiel avec Shimon Peres. “Le peuple choisira ses dirigeants”, a-t-elle conclu.
Des élections législatives anticipées devraient se tenir prochainement. En février, selon la radio israélienne. D'ici quatre mois, selon les textes. Benyamin Netanyahou, l'ancien Premier ministre, pourrait bien refaire surface : le parti qu'il dirige, le Likoud, est donné gagnant en cas d'élections.
Guillaume Gaven, avec agences
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