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Des dizaines de milliers d'Egyptiens se sont rassemblés vendredi au Caire pour "sauver la révolution"

Sur l'emblématique place Tahrir, les manifestants ont appelé à "purifier" le pays des restes de l'ancien régime du président Hosni Moubarak renversé par la rue en février.La "coalition des jeunes de la révolution" exige notamment que les responsables des tirs contre les manifestants et les symboles de la corruption soient jugés au plus vite.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Manifestation place Tahrir au Caire, le 1er avril 2011. (AFP/STR)

Sur l'emblématique place Tahrir, les manifestants ont appelé à "purifier" le pays des restes de l'ancien régime du président Hosni Moubarak renversé par la rue en février.

La "coalition des jeunes de la révolution" exige notamment que les responsables des tirs contre les manifestants et les symboles de la corruption soient jugés au plus vite.

Les jeunes militants pro-démocratie demandent aussi que les institutions soient "purifiées" du Parti national démocrate, l'ancien parti au pouvoir, et que "les milliards volés au peuple" lui soient rendus.

"Le peuple veut purifier le pays", "Maréchal, maréchal, la légitimité vient de Tahrir", criaient des manifestants en référence au maréchal Hussein Tantaoui, le chef du Conseil suprême des forces armées qui gère le pays depuis la démission le 11 février de M. Moubarak.

Le rassemblement s'est déroulé dans une ambiance de kermesse, sans qu'aucune présence policière ou militaire ne soit visible aux abords de la place.

Quinze mille personnes ont participé à la grande prière hebdomadaire du vendredi sur la place, selon l'agence officielle Mena. Le nombre de manifestants a doublé en début d'après-midi et 30.000 personnes étaient toujours rassemblées en fin d'après-midi sur la place Tahrir du Caire.

La justice égyptienne a interdit à plusieurs anciens ministres, responsables et hommes d'affaires de quitter le pays et a gelé leurs avoirs en attendant les résultats d'enquêtes pour corruption ou détournement de fonds. En février, M. Moubarak et sa proche famille avaient fait l'objet d'une mesure similaire.

L'armée a annoncé cette semaine que le président déchu était en résidence surveillée en Egypte .

Mais les militants pro-démocratie, qui craignent un retour en arrière et la "confiscation" de la révolution, tiennent à maintenir la pression sur les forces armées et sur le gouvernement chargé de gérer les affaires courantes, pour que toutes leurs revendications soient satisfaites.

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