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Poursuite du bras de fer à Hong Kong : que va faire Pékin?

Alors que le chef de l'exécutif hongkongais appelle les militants pro-démocratie à mettre "immédiatement" fin aux manifestations, Pékin affirme que "les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures chinoises."
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (A Hong Kong, les militants pro-démocratie restent mobilisés © Reuters | Carlos Barria)

 "Les fondateurs d'Occupy Central ont dit à plusieurs reprises que si le mouvement devenait incontrôlable, ils appelleraient à y mettre un terme. Je leur demande maintenant de respecter leur engagement et de mettre immédiatement fin à leur campagne" , a déclaré Leung Chun-ying, le patron de l'exécutif de Hong Kong qui s'exprimait ce mardi pour la première fois depuis les incidents de dimanche.Mais pour  Chan Kin-man, le co-fondateur du mouvement Occupy Central, c'est lui qui doit démissionner :  "Si Leung Chun-ying annonce sa démission, cette occupation cessera, au moins provisoirement".

"Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures chinoises" (Pékin)
 

Alors que les contestataires insistent sur leur détermination à faire reculer la Chine continentale sur les restrictions apportées au suffrage universel, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a qualifié les manifestations d'"actes illégaux qui nuisent à l'Etat de droit et à la sécurité publique ". Et ce mardi matin, la porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying a assuré que la Chine soutenait "entièrement le gouvernement de la Région autonome spéciale de Hong Kong pour traiter le problème" des "activités illégales" liées aux manifestations. Et elle a affirmé qu'il s'agissait "d'affaires intérieures chinoises" : "Nous invitons instamment les parties extérieures à la retenue et à ne pas s'ingérer de quelque façon que ce soit". 

 

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