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Pollution en Chine : les vendeurs de masques en rupture de stock

Le président chinois Xi Jinping a fait ce mardi quelques pas dans les rues de Pékin, une ville jugée "à peine vivable" en raison de la pollution par un récent rapport. Les Chinois des grandes villes se protègent donc avec des masques filtrants. Mais ils sont maintenant en rupture de stock.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Kim Kyung Hoon Reuters)

Sur Tmall.com, la galerie
marchande du géant du commerce en ligne Alibaba, 26 des 29 modèles de masques
filtrants sont ce  mercredi en rupture de stock ou indisponibles. Et Totobobo,
une chaîne spécialisée, affirme qu'elle ne sera pas en mesure d'en proposer à
nouveau avant le 1er avril.

Et pour la première fois,
un Chinois a porté plainte contre les autorités devant un tribunal du district
de Shijiazhuang, dans la  province du
Hebei. "Je propose des indemnités administratives afin de permettre à
chaque citoyen
de voir que dans ce brouillard, nous sommes les vraies victimes
" a expliqué
Li Guixin au Yanzhao Metropolis.

Une densité de particules 16 fois plus élevée que le plafond de l'OMS

Il faut dire que cet "airpocalypse" a atteint des niveaux considérables.  Alors que l'Organisation
mondiale de la santé recommande que le  plafond maximum de la densité de particules de
2,5 microns de diamètre ne dépasse pas 25 microgrammes par mètre cube, il
atteint 557 microgrammes par mètre cube, à Pékin selon l'ambassade américaine.

Face à la colère, qui se répand notamment sur Internet, c'est le visage découvert, sans masque de protection, que le président Xi s'est promené ce mardi dans Nanluoguxiang, un quartier de restaurants et petites échoppes.

 

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