Pékin-Tokyo : bras de fer dans le ciel de la mer de Chine

Dorénavant, les avions qui
survolent l'archipel des Senkaku, en mer de Chine orientale, doivent fournir un
plan de vol précis, afficher leur nationalité, et maintenir des communications
radio permettant de "répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes
d'identification " des autorités chinoises. Tout cela sous peine d'intervention des forces armées. Mais
cet archipel composé d'îles inhabitées est actuellement sous contrôle japonais
même s'il est revendiqué par les Chinois sous le nom de Diaoyu.

"Danger imprévisible", "exagérations irrationnelles"

L'ambassadeur chinois à
Tokyo a donc été convoqué ce lundi par un vice-ministre des affaires étrangères
japonais,  pour entendre la protestation
du Japon contre un "geste unilatéral " qui renforce "le danger
d'événements imprévisibles dans la zone".

Et l'ambassadeur du Japon
à Pékin devra lui s'expliquer devant les responsables du ministère chinois des
Affaires étrangères et écouter "le fort mécontentement de la Chine et sa
protestation solennelle face aux exagérations irrationnelles " deTokyo.

Les Etats-Unis défendront le Japon

Dans l'intervalle et sans surprise, les Etats-Unis
ont apporté leur soutien au Japon. Et le secrétaire américain à la Défense
Chuck Hagel a réaffirmé samedi que les îles Senkaku étaient incluses dans le traité américano-japonais. Ce qui veut dire que Washington
défendra le Japon si cette région était attaquée.

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](http://www.franceinfo.fr/monde/iles-diaoyu-senkaku-une-carte-francaise-du-19e-siecle-pour-arbitrer-le-conf-783227-2012-10-27)