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Pas d’accord en Syrie sur l’évacuation d’Edith Bouvier

Les négociations entre le comité international de la Croix-Rouge, les autorités et les opposants pour évacuer les blessés piégés dans Homs n’ont rien donné aujourd’hui selon un porte-parole du CICR. L’organisation humanitaire cherche toujours à faire sortir des personnes blessées, dont des journalistes occidentaux tandis que la ville est soumise à un intense bombardement.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La journaliste française Edith Bouvier et le photographe
britannique Paul Conroy espéraient pouvoir quitter Homs aujourd’hui. La Française,
qui souffre d’une fracture du fémur depuis mercredi a besoin de soins. Mais les
négociations pour les évacuer avec d’autres blessés et pour pouvoir rapatrier
les corps des deux journalistes tués mercredi n’ont pas abouti.

Toute la journée, la Croix-Rouge a chercher à établir un
cessez le feu entre les autorités syriennes et les opposants au régime. Le CICR
leur demande de faire taire les armes, le temps d’évacuer les blessés. Vendredi
un premier convoi avait pu transporter sept blessés ainsi que 20 femmes et
enfants malades vers l’hôpital al Amine, à deux kilomètres du quartier rebelle
de Baba Amr. Les discussions doivent reprendre demain.

Pendant ce temps, le pilonnage de la ville se poursuit. Selon
des militants des droits de l’Homme, 19 personnes ont été tué dans le quartier
de Baba Amr. L’observatoire syrien des droits de l’Homme chiffre le bilan de la
journée à 94 morts dans plusieurs villes syriennes.

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