Paris s'implique pour la libération des lycéennes nigérianes
Pour ne pas les oublier... Place de la République, à Paris, 220 silhouettes sont apparues. 220, c'est le nombre de lycéennes nigérianes qui ont été enlevées par les islamistes de Boko Haram à la mi-avril. L'opération "Bring back our girls" (Ramenez nos filles) a déjà fait le tour du monde.
L'exposition a été formellement inaugurée ce lundi après-midi par Anne Hidalgo, la maire de Paris, et Valérie Trierweiler, l'ex-compagne de François Hollande, particulièrement impliquée sur ce dossier. Elle restera en place pendant deux mois.
"Ces jeunes filles sont aujourd'hui un symbole, elles sont le symbole de l'oppression des femmes dans le monde. Elles ont été enlevées simplement parce qu'elles allaient à l'école. C'est contre cela que nous devons lutter" , a expliqué Valérie Trierweiler, qui a monté l'expo "en une semaine ", dit-elle.
Où en est-il, d'ailleurs, ce dossier ? Au point mort. Le président nigérian, Goodluck Jonathan, n'a rencontré les parents des lycéennes que la semaine dernière ; il est très critiqué pour son manque de réactivité, pour ne jamais s'être rendu à Chibok pour rencontrer quiconque.
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