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Vidéo 6 questions sur la bande de Gaza

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Superficie, quotidien, position géographique… Pour Brut, Stéphanie Latte-Abdallah, directrice de recherche au CNRS, répond à six questions sur la bande de Gaza.
VIDEO. 6 questions sur la bande de Gaza Superficie, quotidien, position géographique… Pour Brut, Stéphanie Latte-Abdallah, directrice de recherche au CNRS, répond à six questions sur la bande de Gaza. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Superficie, position géographique, quotidien des habitants… Pour Brut, Stéphanie Latte-Abdallah, directrice de recherche au CNRS, répond à six questions sur la bande de Gaza.

Située au sud d’Israël, et créée en 1947, la bande de Gaza est frontalière avec l'Égypte et le désert du Sinaï. “C’est un petit territoire, de 360 kilomètres carrés, sur lequel se concentre beaucoup de monde, avec une très forte densité de population : 2,3 millions d’habitants” indique Stéphanie Latte-Abdallah, directrice de recherche au CNRS (CéSor-EHESS). De la bande de Gaza, les habitants n’ont que la possibilité de sortir par la voie terrestre soit par le checkpoint d’Erez, qui mène en Israël, soit par le checkpoint de Rafah, qui passe par l'Égypte. “Le territoire est complètement enfermé sur lui-même, avec très peu de possibilités de sortie. Il y a un blocus qui est maintenu sur la bande de Gaza depuis 1990-1991” commente Stéphanie Latte-Abdallah. 

“Maintenant, tout est compliqué en fait”

À peu près 80 % de la population est issue de familles qui se sont réfugiées suite à la guerre de 1948, qui venaient de villages alentours, des villes proches, etc.” La grande majorité des habitants ont ainsi le statut de réfugiés attribué par l’UNRWA, “qui est une institution des Nations Unies, qui attribue le statut de réfugié aux réfugiés palestiniens, qui ne sont pas dans le mandat du HCR comme d’autres réfugiés” précise la directrice de recherche au CNRS. La vie dans la bande de Gaza est “une vie à plusieurs étages : il y a des gens qui ont des moyens, il y a une autre partie de la population qui lutte vraiment au quotidien. Maintenant, tout est compliqué en fait (ndlr : depuis les bombardements d’Israël). Ces guerres, ce n'est pas simplement des morts et des blessés, ce qui est déjà beaucoup, c'est des déplacés internes, c'est aussi surtout des destructions d'infrastructures massives à chaque fois” ajoute Stéphanie Latte-Abdallah.

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