Cet article date de plus de sept ans.
A Gaza, les malades ne peuvent pas se soigner
Publié le 23/04/2017 10:01
Il est difficile de se faire soigner à Gaza quand on est gravement malade. Avec les blocus israélien et égyptien, de nombreux habitants doivent obtenir une autorisation de sortie de territoire pour bénéficier de soins en Israël, en Cisjordanie ou en Egypte. La situation extrêmement tendue entre le Hamas, au pouvoir depuis 2007, et ses voisins empêchent souvent les malades de quitter la bande.
Le photographe Mohammed Salem s’est rendu en avril 2017 dans différents établissements hospitaliers de la bande de Gaza. 10 de ses clichés illustrent ce propos.
Dans ce contexte, les Gazaouis atteints d’une maladie mortelle essayent d’aller se faire soigner en Israël ou en Cisjordanie. Mais l’Etat hébreu a restreint ces deniers mois le nombre d’autorisations de passage et refuse la moitié des demandes. (Mohammed Salem/Reuters)
par les autorités palestiniennes et le Cogat, un organe israélien, il faut souvent attendre plusieurs mois avant de l’obtenir effectivement. Comme l’explique à l’AFP Mohammed al-Maqadma, de l’instance palestinienne qui coordonne les passages avec Israël : avant, «125 patients et leurs accompagnateurs traversaient chaque jour (la frontière). Aujourd’hui, nous n’obtenons plus que 40 à 50 permis». (Mohammed Salem/Reuters)
22.000 Gazaouis devaient être traités en dehors du territoire palestinien. Or «seuls 60% d’entre eux ont obtenu un permis», explique à l’AFP Khaled Thabet, chef du département de cancérologie à l'hôpital Rantissi au nord de la bande de Gaza. (Mohammed Salem/Reuters)
plus de 53% des près de 3.000 patients ayant fait une demande ont essuyé un refus ou n’ont pas eu de réponse, précise l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le site de Libération. (Mohammed Salem/Reuters)
Gaza souffre aussi d’une pénurie de médecins spécialistes, d’équipements médicaux et de médicaments, précise Ashraf al-Qidra, un porte-parole du ministère de la Santé de Gaza. (Mohammed Salem/Reuters)
la radiothérapie y est inexistante. De plus, il est très difficile de mettre en place des chimiothérapies car la moitié des composants nécessaires sont indisponibles. Pourtant, six malades sur dix atteints de cancer à Gaza ont besoin d’un traitement, indique Mahmoud Dhaher de l’OMS. Le nombre de cancers détectés augmente chaque année de 20%. (Mohammed Salem/Reuters)
la situation est, elle aussi, très préoccupante. Le coût des soins est très élevé et les fournisseurs se plaignent de ne pouvoir livrer leurs médicaments et leurs équipements à cause du blocus israélien. (Mohammed Salem/Reuters)
Mais uniquement pour des visites de prévention et pas pour des opérations en urgence. Le gouvernement égyptien, en conflit avec le Hamas, a pratiquement fermé sa frontière, à l’exception d’une autorisation de passage de quelques jours tous les 40 jours. (Mohammed Salem/Reuters)
est possible. Mais de tels établissements se heurtent à des écueils quand il s’agit de faire entrer du matériel médical ou des produits chimiques. Car Israël craint qu’ils soient détournés à des fins terroristes. (Mohammed Salem/Reuters)
la construction du premier département de cancer pédiatrique public est aujourd’hui au point mort en raison des restrictions sur les produits d’importation. (Mohammed Salem/Reuters)
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