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Obama réussit à faire passer l'accord sur le nucléaire iranien au Sénat

Les Républicains du Sénat américain n'ont pas pu faire échec à l'accord sur le nucléaire iranien, défendu par Barack Obama, avec le renfort du président français, de la chancelière allemande et du Premier ministre britannique. Le président des Etats-Unis va pouvoir faire lever les sanctions qui pèsent sur la république islamique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Barack Obama va pouvoir faire appliquer l'accord sur le nucléaire iranien et faire lever les sanctions économiques. © Maxppp)

Après le rétablissement des relations avec Cuba, Barack Obama continue à faire le faire le tri dans les dogmes de la politique étrangère américaine. Il va pouvoir faire appliquer l'accord sur le nucléaire iranien, qui met fin aux sanctions économiques contre la république islamique, lancées à la fin des années soixante-dix. Le dernier obstacle, constitué par les républicains au Sénat, a été franchi.

Vote sous pression

La minorité démocrate de la chambre haute a réussi à bloquer la résolution républicaine qui aurait fait capoter les accords. Le texte n'a pas obtenu la majorité requise de 60 voix sur 100 pour passer. Il s'en est tout de même fallu de deux voix. "Ce vote est une victoire pour la diplomatie, pour la sécurité nationale des Etats-Unis et pour la sécurité du monde ", s'est réjoui Barack Obama dans un communiqué. Le vote a été soumis à un tir nourri de lobbying, notamment de la part des organisations juives américaines, qui estiment que l'accord permettra à l'Iran de se procurer l'arme atomique et que la sécurité d'Israël est menacée. Mais François Hollande, Angela Merkel et David Cameron sont venus à la rescousse de l'exécutif en signant un texte commun dans le Washington Post.

Manche judiciaire ?

Battus politiquement, les républicains vont peut-être tenter de jouer une manche judiciaire. Certains reprochent au président américain de ne pas avoir rempli toutes ses obligations vis à vis du Congrès et que la levée des sanctions est illégale. Un nouveau vote pourrait malgré tout être tenté la semaine prochaine. 

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