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Norvège : le ministre des Transports démissionne pour donner la priorité à la carrière de sa femme

Tone Solvik-Olsen, l'épouse de l'homme politique, a accepté pour un an un poste de médecin dans un hôpital pour enfants aux Etats-Unis.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ancien ministre norvégien des Transports et des Communications Ketil Solvik-Olsen, à Oslo, le 8 août 2016. (BOE, TORSTEIN / NTB SCANPIX MAG / AFP)

Le ministre norvégien des Transports, Ketil Solvik-Olsen, a annoncé jeudi 30 août sa démission pour donner la priorité, pendant un an, à la carrière de son épouse médecin. Il était à ce poste depuis 2013. "Cela a été fantastique d'être ministre des Transports et des Communications et, en fait, j'aurais bien continué toute ma vie, a déclaré le membre du parti du Progrès, formation de droite anti-immigration, à la chaîne TV2 NyhetskanalenMais je suis maintenant arrivé à un carrefour dans la vie où c'est au tour de ma femme de poursuivre son rêve. C'est un accord que nous avions conclu il y a de nombreuses années."

Sa femme, Tone Solvik-Olsen, a accepté pour un an un poste de médecin dans un hôpital pour enfants aux Etats-Unis, a-t-il précisé. La décision de Ketil Solvik-Olsen a été applaudie sur les réseaux sociaux comme un geste exemplaire pour la parité hommes-femmes. Pionnière comme les autres pays nordiques en la matière, la Norvège arrive en deuxième position derrière l'Islande dans le dernier rapport du Forum économique mondial sur l'égalité hommes-femmes.

Selon les médias norvégiens, le ministre du Pétrole et de l'Énergie, Terje Søviknes, également issu du parti du Progrès, devrait également céder son portefeuille pour se consacrer à des responsabilités politiques locales. Les services du Premier ministre ont confirmé qu'un remaniement gouvernemental serait annoncé vendredi, sans préciser la nature des changements. Le parti du Progrès siège depuis 2013 aux côtés des conservateurs de la Première ministre Erna Solberg au sein d'une coalition élargie depuis au petit parti libéral (centre-droit). Des formations toutes trois dirigées par des femmes.

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