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Nigérianes enlevées : nouvelle mobilisation samedi à Paris

Un mois après le kidnapping au Nigeria de 200 lycéennes par le groupe islamiste Boko Haram, un rassemblement se tient ce samedi après-midi, place du Trocadéro à Paris. L'ancienne première dame, Valérie Trierweiler, fait partie des nombreuses personnalités qui se mobilisent pour que ces jeunes filles soient rendues à leurs familles. C’est ce qu’elle explique sur France info.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le 13 mai dernier des personnalités s'étaient déjà rassemblées à Paris pour demander la libération des jeunes filles enlevées au Nigeria, en présence de Yamina Benguigui et Valerie Trierweiler © Christophe Petit Tesson)

Mettre en place une stratégie pour lutter contre Boko Haram. Un mois après l’enlèvement revendiqué par la secte islamiste de plus de 200 jeunes lycéennes au Nigeria, voilà l’objectif du sommet qui se tient ce samedi à l’Elysée en présence du président du Nigeria et des chefs d’Etat du Tchad, du Niger, du Bénin et du Cameroun.  

"Nous voulons montrer ce que cela représente 200 jeunes filles enlevées "

Cette journée n'a donc pas été choisie au hasard par les organisateurs d’un rassemblement de deux cent  lycéennes, à partir de 15h00 place du Trocadéro à Paris, qui vise à sensibiliser la communauté internationale au sort de ces jeunes filles. Parmi les personnalités qui seront présentes, Valérie Trierweiler, très mobilisée dans ce dossier. "J’ai été sensibilisée par une jeune lycéenne qui m’a contacté via Twitter et qui m’a envoyé un très beau texte en disant qu’elle avait 18 ans, qu’elle se sentait très proche de ces Nigérianes enlevées et qu’elle avait des messages à faire passer ", déclare l’ancienne première dame sur France info. 

Valérie Trierweiler qui explique que c’est à la suite de ce texte, publié sur Rue 89, qu’est venue l’idée de ce rassemblement de  lycéennes "qui porteront toute le tee-shirt avec le logo "Bring back our girls" et qui auront chacune une affichette avec le prénom d’une des jeunes filles nigérianes. Nous voulons montrer ce que cela représente 200 jeunes filles enlevées ", poursuit l’ancienne compagne du chef de l’Etat.

 

Sur France info, Valérie Trierweiler explique l'objectif de ce nouveau rassemblement à Paris

 

Revendiqué par Boko Haram, l'enlèvement de 223 lycéennes dans  l'Etat de Borno (nord-est du Nigeria) le 14 avril dernier, a suscité l’indignation de la communauté internationale et braqué les projecteurs sur une violence jusqu'alors peu médiatisée.

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