Dans son compte-rendu annuel de 2011, l'Observatoire des mines, rapport annuel du Traité d'Ottawa sur les mines antipersonnel dans le monde, invite tous les Etats du monde à adhérer à ce traité pour qu’il devienne une norme universelle.
159 pays ont signé la Convention d'interdiction des mines antipersonnel. Trois Etats non signataires du traité ont utilisé des mines antipersonnel en 2011 : Israël, la Libye et la Birmanie (Myanmar). La Syrie s’en servirait également. Quatre groupes armés autonomes – en Afghanistan, Colombie, Myanmar et Pakistan – ont également eu recours à ces armes en 2010-2011.
Selon les Nations Unies, plus de 100 millions de mines antipersonnel sont disséminées sur la planète. Les pays les plus touchés sont l’Afghanistan, l’Angola, le Mozambique, le Cambodge et l’ex-Yougoslavie. Elles tuent ou blessent chaque année entre 15 000 et 20 000 personnes dans le monde.
Les principaux pays producteurs et exportateurs sont la Chine, les Etats de l’ex-URSS, les USA et l’Italie.
Ces mines, outre le fait de leur dangerosité pour les civils, sont aussi un obstacle aux développements de certaines régions. Les terres trop dangereuses pour être cultivées sont parfois abandonnées. L’année dernière, l'utilisation des mines antipersonnel a atteint son plus haut niveau dans le monde depuis sept ans.
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